Cette semaine, pour la troisième Excursion en Auto-édition“, j’ai cherché “roman noir”. Après l’excellent Kappa16, je voulais du lourd, du noir et du surprenant.
L’histoire
Comme je n’aime pas les chroniques qui dévoilent toute l’histoire, je me limite au rappel fait par l’auteure.
“En vérité, la vérité, il n’y a pas de vérité. Jean-Claude Van damme Une enquête policière avec pour décor, le théâtre. « L’homme que vous voyez là, le grand tout maigre, c’est Antoine. C’est le héros du livre, celui que l’on nomme le personnage principal. Il part à la recherche de sa sœur. Il fouillera dans sa mémoire pour voir à nouveau l’image de Cécile, sa sœur bien-aimée. Pour l’instant, il réfléchit, il se prépare. Il ne sait par quel bout commencer… »
Un petit avis
Quel beau cadeau je me suis fait en lançant cette petite série de chroniques. Taper “Roman noir + autoédité” n’amène pas tant de résultats, mais tous m’étaient totalement inconnus. Autant en édition, le noir, je connais un peu et les noms résonnent toujours un peu. Mais là. Je farfouille, et m’arrête sur ce titre de Catherine Lang, “Strapontin pour une marguerite”dont je ne lis rien et je me lance. Juste sur la promesse de ce titre énigmatique. Et je suis perturbé. On suit Antoine qui cherche sa soeur et dont l’enquête le mène dans ce théâtre où un vieux monsieur vient tout le temps.
Antoine avait onze ans. Il aimait Caligula parce que Caligula aimait sa sœur.
L’écriture est perturbante. Là encore, et ça fait le troisième livre, c’est assez lent, assez posé. Avec un mélange de présent et de futur genre “Il rajoute : Elle est infirmière. Elle travaille à l’hôpital, au sud de la ville.” puis “Antoine se souviendra de toutes les phrases prononcées par le détective assis en face de lui”. Surprenant, mais aussi entêtant. Et l’histoire avance, recule à force de flashback, sans que l’on comprenne vraiment ce qui se passe. Le mystère s’épaissit et encore une fois, chez un.e autoédité.e même si nous somme faconné.e.s par les mêmes lectures, il n’y a personne pour formater le livre, à part l’auteur.e. Et je confirme que ce livre m’a surpris, très agréablement.
Alors ce n’est pas à proprement parler un roman noir, plus un roman policier et s’il y a pour moi une grande différence, ne chipotons pas notre plaisir. D’autant que la noirceur n’est pas absente, loin de là. Bref, laissez-vous tenter.
Se le procurer*
* Si vous avez des liens vers des plateformes indépendantes, je suis preneur.
Catherine says
Bonjour, Merci pour votre lecture, et très heureuse que vous ayez été agréablement surpris. Pour le roman “noir”, vous avez raison, le problème c’est que ce livre n’est pas non plus tout à fait un roman policier (enfin, pas pour moi). Ah, les “cases” que l’on se contraint à remplir… J’ai vu que vous avez lu aussi Kappa16 que j’ai beaucoup aimé. Encore Merci. Catherine
Valery says
Bonjour, c’est vrai que ce n’est pas un policier au sens classique non plus. Et c’est aussi vrai que dans l’absolu, noir, vert ou jaune, le seul truc important c’est le plaisir de lecture qui en reste. Merci donc.
Valéry