Le lundi, j’étais presque reposé. Pas en super forme, mais j’y voyais un tout petit peu plus clair. Mes problèmes étaient financiers. Il me manquait de la thune et je pouvais en trouver en faisant le ménage dans les kroums. J’avais laissé trop de potes boire et manger à l’œil ou faire des notes. En totalisant tout ce qu’on me devait, j’arrivais à près de trois mille cinq cent euros. Exactement ce qui me manquait pour respirer un peu. Je demandais à La Cloche de me payer les huit cent euros qu’il avait picolé à crédit. Idem pour tous les autres. Résultat, à part La Cloche, la plupart des habitués qui me devaient de l’argent n’ont plus remis les pieds dans le bar. Et comme ils payaient quand même de temps en temps, qu’ils amenaient du monde, le chiffre d’affaire a encore baissé. Les mille euros que j’avais récupérés d’un côté, je les avais perdus de l’autre. Et la comptable, oiseau de malheur, a rappelé à la fin du mois d’août.
– Vous comptez faire comment pour les salaires ?
– Attendez, c’est quoi le problème maintenant ?
– Maintenant ? Mais, c’est toujours le même. Il n’y a pas assez d’argent qui rentre et vous en mettez trop dans votre poche.
– Je n’ai quasiment rien pris ce mois-ci !
– Oui mais vous avez fait beaucoup moins de chiffre d’affaires que les autres mois, donc le résultat est le même.
Merde, merde, merde ! Quoi que je fasse, rien ne réussissait. J’avais la poisse. Et hors de question de faire poireauter Franco. J’avais gagné deux mois de remboursement mais si je devais déjà prendre dessus pour payer les salaires, je ne m’en sortirais pas. Ma comptable ne m’aidait pas, elle m’embrouillait. J’aurais bien voulu que Gerbaulet m’éclaire un peu. Je regardais l’heure : je pouvais le choper rue Claude Vellefaux entre la bière et le ricard. Pas sûr de l’accueil qu’il me réserverait.
– Ah regardez-moi qui vient là ? C’est le nouvel homme fort de Paris. Le nabab de la restauration revisitée.
– Bonjour monsieur Gerbaulet.
– Il me « bonjour », il me donne du « monsieur », il a besoin de moi.
– Vous allez bien ?
– Oh, il s’enquiert de mon état, il est en grand désespoir. Tu as besoin d’argent pour refaire ta façade nasale peut-être ?
– Allez, soyez pas vache.
– Il baisse la tête en signe de bonne volonté, d’allégeance presque. L’enfant est au bord du gouffre. Il ne sera pas dit qu’un Gerbaulet abandonna une brebis, même galeuse. Tavernier, deux bières.
Nous avons trinqué. Gerbaulet a insisté pour que ce soit à la santé de mon bistrot. Je lui exposais mes problèmes, ma situation aussi clairement que possible.
– Hola, hola, calme-toi mon garçon, je ne comprends rien. Tu as le débit d’un bègue sous amphétamine. Reprends calmement s’il te plait. Et commence par m’expliquer comment t’as choppé ce nouveau pif ?
– Franco
– Ah.
– Oui, je dois beaucoup d’argent et…
– Oui, j’avais saisi cette partie-là. A qui précisément ?
– A tout le monde. Franco donc, l’état, mes employés, quelques fournisseurs.
– Ah, oui, ça fait beaucoup. Tu dois combien exactement ?
Je lui exposais les montants que j’avais en tête. Il a secoué la tête en recommandant deux autres bières.
– Je ne sais pas quoi te dire mon garçon. Tu es tombé dans tous les pièges que je t’avais indiqués. Tu sais, si je t’ai pris la tête, c’est pas pour le plaisir d’avoir à te dire plus tard « je t’avais bien prévenu ».
– Je sais bien monsieur Gerbaulet. J’ai été con mais il doit bien y avoir une solution.
– Il y a toujours une solution à tout. Comme Franco était une solution à ton problème de financement initial. Mais une bonne solution, là, maintenant ? Je n’en vois pas. C’est bien pour cela que j’insistais autant au départ.
– Donnez-moi au moins un conseil, un tuyau.
Il a vidé sa bière. Observé le verre vide un long moment. Il a paru surpris, a demandé un nouveau verre.
– Un tuyau ? Un tuyau… Tu te crois aux courses, gamin ? T’as trop tapé dans l’herbe et la poudre et tu te prends pour un bourrin maintenant ? J’ai pas de tuyau pour te faire arriver, je peux juste te dire ce que tu sais déjà : si t’arrêtes pas tes conneries, tu vas finir dans une petite boite. Une petite boite en fer avec des barreaux ou une petite boite en sapin. Arrête la coke, arrête l’alcool, c’est le seul tuyau qui vaille.
– Non, non, ça va je gère. Je…
– Tu gères rien du tout. C’est pas à un vieil alcoolique que tu vas apprendre la gestion du vice. Bon dieu, t’as un cancer des poumons, tu viens me voir avec la clope au bec et quand je te dis d’arrêter la clope, tu m’expliques que c’est pas le problème ? Tous tes emmerdes viennent de là bon dieu : tu n’écoutes pas. Tu n’es pas venu pour avoir un conseil, tu es venu pour que je te dise « continue comme ça gamin, tout va bien ». Continue comme ça, et t’auras bientôt plus d’emmerdes. Du tout. C’est vrai.
– Vous faites chier !
– Qu’est-ce que je disais…
– Non mais ça va quoi. Vous moralisez là, c’est quand même un peu trop.
– Je ne veux pas me fâcher avec toi, mais si ne rien te dire t’emmène six pieds sous terre, je vais pas pouvoir me taire.
– Alors on va se fâcher c’est ça ?
– Ça dépend de toi, mais ça m’en a tout l’air.
– Vous faites chier.
Je suis parti, sans payer, sans dire au revoir. Il m’emmerdait à donner des leçons. Pas un tuyau pour réduire mes dettes, pas une idée pour m’en sortir. Rien. Tout était clair. Je n’avais plus aucune porte de sortie. Le jour même, alors que je revenais de mon engueulade avec Gerbaulet, ma mère a appelé.
– Tu vas bien mon chérie ?
– Oui ça va, ça va. Et toi ?
– Oh ça n’a pas l’air d’aller pourtant. Tu devrais peut-être te reposer.
Je hurlais :
– Mais si, ça va putain : je n’ai plus d’argent, je me suis fait casser la gueule, personne ne m’aide et toi, posée dans ta grande maison tu viens me dire de me reposer. Je ne peux pas me reposer ! Je dois trouver de l’argent voilà ce que je dois faire.
Elle pleurait pendant que je redescendais.
– Je suis désolé, je n’aurais pas dû gueuler.
– Je, je pourrais vendre la maison et me prendre un petit appartement. Je pourrais te donner peut-être dix ou vingt mille euros.
Ça n’allait pas suffire. Avec la merde dans laquelle j’étais, il me fallait cinquante mille au moins. Pour me dégager l’horizon. Il faudrait vendre la maison et partager en trois. Ça, ce serait pas mal. Après tout, mon père et ma mère avaient mangé leur part avec ce cancer ! Je faisais comment moi ? Je bossais comme un âne, tout ça pour quoi ? Pour me faire casser la gueule, entendre des cours de morale, me faire niquer par mes potes, planter par ma famille. Merde. Quand est-ce que c’était mon tour de me gaver ?
Si ma mère partait en maison de retraite, pourquoi pas ? Elle n’avait que soixante-trois ans mais en m’y prenant bien, je pourrais peut-être l’amener à y aller. Ça lui ferait des copines, des gens qui s’intéressent à elle et moi, ça me ferait au bas mot cent mille euros. Et avec cent mille, effacée l’ardoise de monsieur Franco, terminé les problèmes de thunes de l’Olive, à la niche la comptable casse-pompe. Je n’avais qu’à réfléchir et trouver une idée, un moyen de la décider. Je pouvais en parler à ma sœur et à mon frère. Oui, voilà, c’était l’idée. Ça arrangerait sûrement ma frangine d’ailleurs. Cent mille pour élever ses mômes, elle ne pouvait pas refuser.
– Jamais de la vie, tu m’entends, jamais de la vie ! Non mais tu te rends compte ? Envoyer maman en maison de retraite ? Pour quoi ? Pour du fric ?
Connasse de frangine.
– Pas pour du fric, c’est une question de survie, tu comprends.
– Survie de quoi ? Tu revendras ton resto et c’est tout.
– C’est tout ? C’est tout ! J’ai tout mis dans ce resto, il ne me reste rien, rien à part ce resto.
– Tu oublies juste ta femme et ton fils. De toutes manières, maman n’y est pour rien.
Quelle conne. Et quel con. Qu’est-ce qui m’avait pris de leur parler de cette idée. Mon frère n’avait même pas fait le déplacement, comme prévu, et ma sœur se transformait en défenseuse de la veuve et de l’orphelin.
– Mais ça ne changera pas grand-chose pour elle. Alors que pour moi…
– Je n’arrive pas à croire à ce que j’entends.
– Y-a pas de honte pourtant. C’est une solution comme une autre.
– Oui, comme une autre. Pourquoi tu ne la fais pas buter tant que tu y es, hein ? Oui pourquoi pas ? C’est une solution comme une autre.
– Ne sois pas conne.
– Ne m’insulte pas ! Ne me parle pas comme ça !
Connasse, connasse, connasse ! Encore une solution qui tombait à l’eau.
– Alors c’est non ?
– Tu as tout compris. C’est non. Pour ça et pour tout ce qui suit. D’une manière générale, oublie-moi. Pas que ça changera grand-chose d’ailleurs.
Connasse, connasse, connasse.
Les deux mois de rabe étaient passés très vite. Août avait été catastrophique et même si on avait bien cartonné en septembre, ça ne suffirait pas. Les clients revenaient mais comme je recommençais à péter les plombs à cause du mélange stress, alcool, cocaïne… Les habitués qui me devaient de la thune avaient disparus et les autres en avaient un peu marre de mes coups de sang. J’étais arrivé aux limites de mes capacités physiques et intellectuelles. Dormir très peu, travailler beaucoup, boire encore plus et lier tout cela de prises de coke très régulières ne m’aidait pas à analyser lucidement la situation.
Sylvie, qui avait pris son mal en patience, ne disait rien, mais je voyais bien qu’elle s’éloignait et qu’à un moment, elle serait trop loin. Je n’avais plus de prise, plus de jus, plus rien pour la retenir. Elle est partie le jour où j’ai secoué Clément qui n’arrêtait pas de pleurer pendant ma sieste. J’aurais pu le jeter par la fenêtre. Je l’aurais fait, oui, s’ils étaient restés un peu plus longtemps. Je l’ai pourtant menacée quand elle a voulu partir, je l’ai même bousculée mais rien n’y a fait. A dix-sept heures, elle était dehors avec mon fils. Connasse !
Tout seul. Plus de femme, plus d’enfant, juste des dettes et des angoisses. J’avais plus envie de me recoucher que de retourner bosser mais le boulot était tout ce qui me permettait de tenir. Je suis arrivé au Trocard en début de soirée. Seb préparait la mise en place mais pas de trace de Franck. Seb avait l’air déjà défoncé. Comme toujours depuis qu’il avait gouté à la coke.
– Ça va toi ?
– Ouais super, ça roule trancool. Non, attends, là, je suis dans une forme, je pète le feu, le service de ce soir va être une tuerie.
– T’as pris combien de lignes ?
– Quoi ? Combien ? Je sais pas, comme d’hab quoi. La routine. Non mais je te jure, ça sent la bonne journée là. Je suis bien, bien, bien.
Putain de Coke qui rend bavard même les silencieux.
– Il est où Franck ?
Il a arrêté de sourire comme un débile.
– Alors, heu, comment te dire. Si on va part là, donc, ben Franck…
– Ecoute, t’as le nez chargé donc t’as envie de parler et de baiser, je connais le principe mais là, faut juste me répondre. Il est où Franck ?
– Il a appelé tout à l’heure.
– Oui et ?
Il n’a pas osé me regarder.
– Il démissionne.
– Quoi ?
– Tyson et Cerdan sont repassés juste à la fin du service, tu venais de partir. Ça l’a trop fait flipper. Il a pété un câble pour tout te dire. On s’est pris deux trois lignes pour se calmer mais ça nous a pas vraiment calmé, tu vois. Et si on va par là, je peux même dire qu’il a vrillé. Totalement vrillé.
– Merde, merde et merde mais c’est pas vrai ! Plus de femme, plus de gosse et maintenant plus de cuistot.
– Quoi ? Sylvie ? Elle a quoi Sylvie ? Et Clément ? Non parce que mec, c’est grave là ce que tu dis. Tu les as perdus ? Mec, tu peux pas perdre une femme et un enfant comme ça. Non, non, viens on y va, on va les retrouver.
– Ta gueule Seb. Vraiment, ta gueule.
Je me suis assis, j’ai pleuré pendant quelques minutes. Et Seb m’a proposé une ligne. Perdu pour perdu, autant y aller à fond. J’ai passé quelques coups de fil pour trouver un remplaçant à Franck. Cet enculé me mettait bien dans la merde, pas question de le supplier pour qu’il revienne. Et son salaire, il pouvait se gratter pour toucher le reste. Toujours ça de gagné.
Le petit Javier est arrivé vers dix-huit heures trente. Je l’avais connu lors d’un passage dans un bar espagnol vers la butte aux cailles. Son truc, c’était plutôt les tapas, mais il assurait aussi dans le traditionnel français. Avec une heure pour mettre en place une cuisine qu’il ne connaissait pas, il n’a pas chômé. Je l’aidais du mieux que je pouvais mais on a pris un bouillon monumental. Les clients les plus patients ont perdu patience. Je les envoyais chier et la soirée a été un désastre. Comme ma vie.
Tyson et Cerdan sont revenus le lendemain midi, après le service. Ça devait être leur heure. Très calmes comme toujours. Tyson a démarré :
– Ça va la cuisine ?
Je n’avais pas encore raté l’échéance du mois d’octobre. Donc ils venaient pour me mettre la pression, rien de plus. Je tentais de me raisonner.
– Ça va oui. Vous venez pour ?
Cerdan a repris :
– Petite visite de courtoisie.
Tyson a ajouté :
– Oui et puis on voulait te féliciter. Pour ta petite famille.
– Oh, c’est pas sympa de lui dire ça alors qu’il vient de se faire larguer, a rigolé Cerdan.
– Ça change rien, sa petite famille est mignonne quand même.
– C’est vrai que ce matin, le petit Clément était radieux au parc. Radieux. Comme s’il était libéré d’un poids tu vois.
Merde, les enculés. Ils me suivaient, m’épiaient. Et le message était clair « si tu payes pas, on va leur faire du mal ». Ils sont restés encore un peu, menaçants sans être agressifs, touchant à tout, discutant de tout et de rien, puis ils sont partis sur un inquiétant :
– A bientôt.
Ils sont revenus le lendemain. Mais pas devant Seb et Javier. Ils m’ont alpagué quand je rentrais faire une sieste.
– Vraiment mignonne ta copine.
C’était la voix de Tyson. Dans mon dos. Je me suis retourné, il était à vingt centimètres de moi. Cerdan un peu en retrait.
– Enfin, je dis ta copine, mais je devrais dire ton ex copine, non ?
– Ce qui me surprend, a enchaîné Cerdan, c’est qu’elle soit restée aussi longtemps avec toi.
– Et qu’elle lui fasse un gamin en plus, s’est étonné Tyson.
– Ouais, ça me dépasse.
Ils n’allaient pas me casser la gueule en public quand même.
– Rassure-toi, a dit Tyson. On ne va pas te casser la gueule en public. Dans ton bar, on se sent entre amis, mais dehors, non, pas assez intime.
– Puisqu’on parle d’intimité, j’en prendrais bien un peu avec ton ex, a minaudé Cerdan.
– Ecoutez les gars…
– Non, non, je crois pas qu’on va t’écouter. Je crois vraiment pas.
Toujours Tyson.
– Par contre, a ajouté Cerdan, toi, tu vas faire bien attention. Monsieur Franco, il sait se tenir et lui, il paye ses employés. Comme il a vu qu’elle nous plaisait, la petite, tu sais l’arrangement qu’on a eu ? La bonne idée ?
– Balance parce que je crois pas qu’il comprenne très vite ce gars-là, a dit Tyson.
– Alors voilà : si tu payes pas demain, eh oui, c’est déjà demain, si tu ne payes pas demain, monsieur Franco, il pourra pas nous payer non plus. Alors il a pensé qu’une bonne nuit avec ta copine, ça compenserait.
– Enfin, disons que ça payerait les intérêts. Ça compenserait le retard. Pas le capital. Elle est bonne ta copine mais pas à ce point-là.
Un cauchemar, je vivais un cauchemar. Comment est-ce que c’était parti déjà ? J’étais un petit serveur de rien du tout, j’avais une femme, un fils, des parents, une vie sans emmerde. Qu’est-ce qui s’était passé ?
– Ecoutez, non, elle…
Tyson me coupa la parole :
– Oh non, mais regarde-le, il s’inquiète parce qu’il sait pas comment lui demander. Non mais rassure-toi, t’auras rien à lui dire, on se charge de tout. Si ça se trouve, elle saura même pas que le cadeau vient de toi. Enfin, façon de parler.
– A demain, a conclu Cerdan.
Je voulais me réveiller. Faire arrêter tout ça. Juste une pause, une toute petite pause. Mais je ne trouvais pas le bouton. Je n’ai pas fermé l’œil et après deux heures à tourner en rond, à boire pour essayer de penser à autre chose, je suis retourné bosser. Le service du soir a été aussi raté que le précédent. Seule différence : Seb était encore plus allumé que la veille et comme je n’avais pas réussi à dormir, j’étais un peu plus cramé aussi. J’ai trouvé le moyen de me braquer avec deux tablées de clients de plus. J’allais changer le menu « entrée, plat, dessert, insultes comprises ».
Deux heures du matin. Essoré. Bourré. Coké. L’échéance pour Franco tombait le lendemain. Une nuit pour espérer me remonter, c’était injouable. Si je piquais tout dans la caisse, je serais en faillite à cause des salaires, fournisseurs. Si je ne payais pas, c’était direction chaise roulante ou agression de Sylvie ou Clément. Une seule solution : m’occuper de ma mère. Sous une forme ou sous une autre, je devais la convaincre de quitter la maison. Je décidais d’y aller tout de suite. J’ai repris quelques lignes, fait descendre le tout avec plusieurs vodkas caramel et j’ai commandé un taxi pour Nanterre. Il était trois heures du matin quand je suis arrivé devant la porte de la maison. Ma colère n’avait cessé d’augmenter durant le trajet.
La suite
[button href=”https://www.valerybonneau.com/romans/une-tarte-dans-la-gueule/chapitre-15-cetait-si-bien-parti” size=”large” textcolor=”#ffffff” icon=”book”]Chapitre 15 | C’était si bien parti[/button]
Le début
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Pour ne rien rater
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