Les sous-hommes connectés

J’ai fait un rêve : nous étions tous connectés. Tout le temps. Partout. Avec tout et tout le monde. Rêve ou cauchemar ? Je ne sais pas, mais quand je me suis réveillé, mon lit m’a souhaité une bonne journée.

Résumé

Les objets connectés nous facilitent la vie, la simplifient.  objets qui vont nous apporter tant, que vont-ils nous prendre ? Quel est le prix à payer en  échange de leur aide ?

Le désir d’écrire cet essai est parti d’un constat de George Orwell : dès qu’une solution simplifie la vie, les hommes l’utilisent. Tous, tout le temps. Et nous trouvons cela normal, alors que presque tout ce que nous admirons chez l’être humain est lié à l’effort, au prix de l’effort. Quels humains allons-nous devenir si la notion d’effort disparait de nos vies ?

Du matin au soir, de la chambre au bureau, pour les enfants ou les vieillards, il y a toujours un objet pour vous éviter un effort. Du frigo au stylo, des chaussures au casque, ces objets décident pour vous, à votre place. Qu’allez-vous décider alors ? Votre vie vous appartiendra-t-elle ou à une entreprise dont vous ne savez rien ?

Tour à tour vulgarisateur, drôle, ironique, acide, cet essai vous propose un voyage unique, entre rires et larmes, dans la civilisation du moindre-effort où les plantes s’arrosent toutes seules, les chiens commandent leur nourriture et les frigos font les courses. Un monde réel où votre brosse à dent vous
dénonce à l’assurance, votre assiette vous engueule et votre verre devient baveur après la troisième bière.

Le livre n’est plus disponible. 

A propos de l’auteur (c’est moi) !

Serial écrivain, Valéry Bonneau n’arrête jamais de maltraiter ses personnages dans ses romans : le serveur d’une Tarte dans la gueule, son premier polar urbain aux dialogues enlevés dans un Belleville haut en couleur, les anti héros de sa série de Nouvelles noires pour se rire du désespoir ou le quidam de Mon collègue est un robot à qui il promet le chômage éternel.