Olive, serveur, se prend une tarte dans la gueule et y voit un signe du destin. Forcément, son destin va s’en ressentir. Il décide de prendre sa liberté et de monter son bar restaurant avec ses potes, même si sa femme, plus lucide, est moins enthousiaste. Mais Olive s’entête. Comptable alcoolique, banquier incompétent, notaire véreux ou usurier exigeant, quelles que soient ses rencontres, il avance.
[blockquote author=””]Il m’a mis une tarte dans la gueule ce con. A dix heures du matin ! Quand le mec est entré, j’avoue, je ne me suis douté de rien. Son regard était tellement triste. Il avait l’œil vide du condamné à mort. Mais un condamné qui a déjà accepté, pas un qui va se rebeller. J’ai le nez pour ces trucs-là. Quinze ans de bar, je sais les repérer les dépressifs, les fatigués, les usés par la vie. Une heure plus tard, il me collait une droite à m’en décrocher la mâchoire.[/blockquote]
[infopane color=”grey” icon=”heart”]Le Guilcher pour la gouaille et le “Série Noire” de Corneau pour la descente. Avec du David Goodis pour l’ambiance, mais en plus rigolo. Pas mal pour un début. Un lecteur enthousiaste.[/infopane]
[infopane color=”grey” icon=”heart”]Ce roman, au final, a été une vraie tarte dans la gueule. Emilie du blog “Au fil de l’histoire“[/infopane]