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“Mon collègue est un robot” – Séance de signature des exemplaires de presse

Le 1er avril sortira dans la collection “Alternatives” de Gallimard “Mon collègue est un robot“. D’ici là, je vous raconte un peu l’aventure du livre.

Vendredi 25 mars, j’ai rendez-vous au 5 rue Gaston Gallimard pour signer les exemplaires pour la presse à 14h00. Je n’ai jamais fait ça et je sais juste que je dois être à l’autre bout de Paris pour donner un cours à 15h30. Je m’annonce auprès de la très sympathique femme de l’accueil de Gallimard. L’attachée de presse arrive et je la suis dans une petite pièce. Une petite pièce dédiée aux dédicaces. Dédiée aux dédicaces des auteurs chez Gallimard. Je suis dans le speed mais quand je rentre, il y a un moment en l’air. Il n’y pas de fantôme comme me le rappelle justement une personne et pourtant, si j’en crois la chaleur dans cette pièce, on est quand même pas mal à respirer en même temps. Peut-être que c’est ça un fantôme : lorsqu’un vivant se rappelle des morts dans un lieu donné. Et de quels morts parlent-on ? Je ne sais pas depuis combien de temps cette pièce est utilisée mais clairement, elle ne date pas de la semaine dernière. Alors je vois Simenon, Kafka, Camus, Kundera, les auteurs de la série noire, et j’en passe des centaines. Je ne suis pas fou, je ne me crée pas de filiation, je ne me compare pas. Je viens signer les exemplaires d’un livre sur les robots, pas de la pleiade. Mais sans se comparer, on ne peut pas, en tous cas je n’ai pas pu m’empêcher de penser que c’est dans cette pièce là que…

Bon, ce jour là, il n’y avait que moi et un autre auteur dont je n’ai même pas demandé le nom tellement j’étai pressé.

Le sourcil est levé juste ce qu’il faut. C’est primordial le lever de sourcil. Trop peu, ça fait genre rien à faire, et trop haut, c’est ridicule.
35 signatures pour des journalistes divers et varié(e)s.
Une pièce mythique, pas moins.

Passé le moment de nostalgie, il a fallu signer. Je suis nul en dédicace. Je voudrais mettre trop de choses dedans, et forcément en quelques secondes, même minutes, difficile de donner beaucoup. D’habitude ça me paralyse, mais la pression de ce cours aidant, je me suis moins posé de question. Un petit mot pour le journaliste de libération, un autre pour capital, tiens ici Ouest France, ben oui, je suis Nantais, tiens un journaliste qui s’appelle Bonneau, bim, vanne pourrie sur nos deux noms, tiens un mec de valeur actuelles “les robots risquent de chambouler les valeur actuelles et futurs” etc. 35 exemplaires plus tard, je suis très en retard, mais content, je quitte la pièce -après une photo que j’imagine rituelle même si la photo, c’est moi qui la demande, mais j’imagine que beaucoup d’auteurs font la même chose- je repars pour le nord de Paris.

Je suis content. Je suis content du livre, le contenu est je crois vraiment bon, et drôle. L’objet est très beau. Les personnes d’alternatives me plaisent bien. Et en plus, je me fais des souvenirs pour quand j’aurais Alzeihmer. Que demander de plus ?

Si vous souhaitez précommander le livre, c’est possible ici ! La sortie c’est vendredi.

Valery

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Valery

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