Belleville a inspiré beaucoup d’écrivains, dont votre serviteur. Mon premier roman “Une tarte dans la gueule” se passe dans le grand Belleville. Et ce quartier se retrouve souvent dans la littérature, notamment noire. Petit tour d’horizon
Ce n’est pas un mais 6 romans que Daniel Pennac situent à Belleville. La mère Malaussène et ses sept enfants, tous de père différents vous emmèneront aux 4 coins de Belleville et un peu plus loin. Des romans drôles, originaux même si le niveau baisse un petit peu sur les derniers volumes. Premier roman : Au bonheur des ogres.
Le roman que Romain Gary écrivit sous le pseudonyme d’Emile Ajar et qui lui permit de gagner le Goncourt pour la deuxième fois (alors qu’un seul Goncourt peut-être attribué à un écrivain). Le roman se passe à Belleville et les personnages secondaires sont tous issus de l’immigration et Belleville en a connu de nombreuses vagues différentes. Depuis les années 1970 les asiatiques sont arrivés, et plus particulièrement les Chinois, mais hier il s’agissait des Arméniens, Grecs, Juifs Polonais, Maghrébins. Belleville, un quartier toujours populaire.
On reste à Belleville mais on change de siècle puisque Marc Tardieu nous emmène au 19ième siècle redécouvrir les apaches et la bande du télégraphe. Avec, comme souvent dans ce quartier, des personnages qui manient aisément l’argot. Car un apache sait jaspiner le jars (jacter l’argot). A découvrir sur le site de l’éditeur (Bon en fait on ne peut plus accéder au site).
Patrick Pécherot se lance sur les traces de Nestor Burma en inventant son passé. Ce deuxième roman de sa trilogie Parisienne se situe dans le Belleville de l’entre deux guerres, tandis que la guerre d’Espagne fait rage. Dialogues et situations savoureuses. Un régal à découvrir sur le site de l’éditeur.
Thierry Joncquet a écrit pas mal de romans se situant autour de Belleville. Le quartier est en toile de fond, mais parfois il joue presque le rôle d’un personnage. Une histoire moyennement gaie d’un écrivain regretté.
Impossible d’évoquer les romans autour de Belleville sans parler de Daeninck. Il a poussé le vice et le plaisir jusqu’à écrire un récit à partir des photos de Willy Ronis, grand photographe de Belleville.
J’habite près de ce quartier depuis plus de dix ans. Je m’y promène souvent, le jour et surtout la nuit. L’histoire de ce serveur qui veut monter un restaurant dans Belleville intègre de nombreux lieux que j’ai pu repérer, fréquenter. Belleville reste un quartier idéal pour inventer des personnages populaires, haut en couleurs. En lecture gratuite.
Si vous avez des purs bouquins sur Belleville à me conseiller, je suis preneur !
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