L’Indé Panda est un recueil de nouvelles qui parait deux fois par an. Animé par une équipe de bénévoles de qualité, il permet de découvrir l’univers de 10 à 12 auteurs à chaque fois. Certains reviennent parfois, comme Bouffanges, Khalysta Farall ou ma pomme, mais il y a toujours des petits nouveaux. Petit tour d’horizon du dernier numéro.
Je suis un fan de Bouffanges, régulier du magazine. Et il revient avec une histoire assez splendide. Une société où les citoyens votent pour les procès, décident de la culpabilité des uns et des autres. Je ne sais pas s’il est allé voir du côté de la blockchain mais cela existe déjà en fait, mais pas sous cette forme. Toujours est-il que l’histoire se révèle passionnante. L’univers est exposé de manière digeste et le tout se déroule au pas de charge comme j’aime.
Dans le recueil 2 des nouvelles noires, “ Un monde meilleur ”, j’avais écrit une histoire où tous les citoyens géraient une liste de dix personnes à supprimer. Ceux qui se retrouvaient sur trop de listes, hum…
Bon, là j’ai pas accroché. Dan est un robot et on suit l’histoire de son point de vue. Alors peut-être que j’ai trop lu d’ouvrages sur le sujet lors de la préparation de Mon collègue est un robot – Je vous conseille le Kappa 16 de Neil Jomunsi – mais disons qu’il y a quand même un air de déjà vu et que le ton et le style ne m’ont pas plus parlé que ça. Ça reste très personnel bien sûr.
La nouvelle Möbius du recueil 4 de l’Indé Panda m’avait bouleversé. Une vraie réussite.
Et Khalysta récidive avec un texte bien noir, bien déjanté. Simple et puissant.
Une histoire qui voit l’héroïne tomber de conte en conte. Plutôt sympa.
J’ai adoré cette nouvelle. On y suit Cindy une femme qui a le pouvoir de pousser au suicide les gens rien qu’en leur parlant. Ah, et elle est dénuée d’émotions. Très bien écrite, avec de vrais moments de magie. A ne pas rater.
Un magasin paumé, un vieil homme derrière le comptoir. Bon, on peut pas dire qu’on soit pas en terrain connu – HG Wells et son Magic Shop ne traînent pas loin – mais, puisque toutes les histoires ont déjà été écrites, l’important, c’est la voix de l’auteur. Et ici, avec cette voix, l’histoire s’avère agréable à lire.
L’histoire de Pepino, que personne ne peut toucher. Une histoire qui ne semble pas avoir été très appréciée par les lecteurs/lectrices. So be it. Vous pouvez la retrouver dans Humain, le volume 3 des Nouvelles noires pour se rire du désespoir.
Le 14 juillet, c’est le 14 juillet pendant la deuxième guerre mondiale. Une histoire bien noire, bien courte, bien soutenue comme j’aime. Sans fioritures, ni compromis. La classe.
Bref, un recueil de qualité, peut-être pas mon préféré des six mais un magazine qui, semestre après semestre, permet de mettre en lumière des auteurs/autrices premium, messieurs, dames. Pour télécharger, c’est par là :
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