Vous vous souvenez peut-être de l’Indé Panda, un magazine auquel j’avais soumis la nouvelle “La dent”. Trois mois plus tard, j’ai récidivé avec “Le sourieur” et bim, encore sélectionné. Une bonne raison pour vous décrire les 11 autres nouvelles d’autant qu’il y a du lourd. Qu’on ne vienne plus nous dire que les autoédités ne font que de la merde :
J’ai été totalement scotché par cette nouvelle. On suit le parcours d’une femme qui vit et revit le même enfer. Avec des phrases d’une force qui m’ont vraiment bluffé. A lire absolument.
J’avais déjà beaucoup aimé la nouvelle précédente de Bouffanges. Celle-ci n’a rien à voir. Si vous avez aimé “Mon collègue est un robot“, vous aimerez peut-être. De l’anticipation intelligente et fine.
L’histoire de cette princesse bloquée page 125 alors que tout le monde arrête la lecture avant est aussi originale que vivifiante. Je l’ai lue le sourire aux lèvres.
Une histoire simple mais touchante.
La précédente nouvelle m’avait déjà laissé de marbre. C’est bien écrit, loufoque et je vous invite à la lire. C’est vraiment personnel, je n’accroche pas du tout.
De l’anticipation de haut niveau. Si vous avez aimé “Un Monde Meilleur“, vous risquez d’adorer aussi. Vous pouvez d’ailleurs très bien aimer cette nouvelle tout en détestant ce que j’écris hein, c’est pas antinomique 🙂
Toujours difficile (pour moi en tous cas) de décrire un texte court sans dévoiler la chute. Disons que je me suis laissé porter et que la fin m’a surpris. A découvrir.
Une de mes nouvelles préférées. Tellement bien vu, bien amené ET bien terminé. Ca démarre pourtant pépère avec ces parents qui deviennent sourds. La grande classe.
Le tout début est un copier-coller de la structure des nouvelles de Maupassant. En gros quelqu’un se souvient d’une discussion, d’une rencontre, qui va amener la vraie anecdote. Ce n’est pas un reproche hein, Maupassant le faisait à chaque fois alors. Et reste une nouvelle très touchante.
Le sujet et l’approche me parlent. En gros le cynisme, ou la psychopathie des politiques. Un tout petit peu manichéen mais pas tant que ça.
Encore une claque. Une nouvelle bien noire, bien glauque avec des personnages déprimants d’humanité en fait.
Bref, en attendant le numéro 5, qui sera surement riche en découvertes, jetez-vous sur ce magazine.
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Merci, Valéry, pour ce retour. Le sourieur fait aussi partie des nouvelles qui m'ont le plus touchée dans ce numéro du Panda :-)